Etaient présents :
- M. David LAPPARTIENT, Président du Conseil départemental
du Morbihan
- Pour la Fédération : Noëlle Bonnetain Présidente, Claire
Ferras-Douxami Vice-présidente, Bernard Genton Président de
l’Union Belliloise association adhérente.
Nous avons reçu un accueil très cordial et une très bonne écoute.
Après présentation de notre power-point, nous avons exposé à M. Lappartient la position de la Fédération :
- Oui à la nécessité d’un mix énergétique incluant les éoliennes flottantes pour atteindre les
objectifs de la France à horizon 2050,
- Non à leur positionnement proche de nos côtes qui doivent être préservées par un
éloignement de plus de 50 km, possible techniquement et économiquement.
Nous avons exposé les différentes actions de la Fédération en ce sens depuis deux ans :
Participation au débat public organisé par la CNDP en 2020, cahier d’acteur, rencontres avec les maires de toutes les communes concernées, avec le Président d’AQTA, avec les industriels pré-sélectionnés pour l’appel d’offres, avec les politiques, communiqués de presse, participation aux dernières réunions publiques de concertation de Lorient, Belle-Ile et Groix.
Proposition d’un compromis à Mme Barbara Pompili, élaboré avec M. Jimmy Pahun, notre Député et le Président du Grand Site dunaire, M. Dominique Riguidel et qui, après consultation des différentes parties, éloignait les éoliennes vers l’ouest et le sud. La zone délimitée par décision du 18 mai 2021 de Mme Barbara Pompili n’en a pas tenu compte et nous avons eu le sentiment que seules les exigences du Comité des Pêches et de l’Agglomération de Lorient avaient été prises en considération.
M. David Lappartient partage notre point de vue sur la nécessaire protection de nos paysages remarquables et est très sensible à la sauvegarde de l’identité de nos îles et presqu’îles bretonnes. Il souhaite que l’Etat reconsidère sa position. Il prévoit de rencontrer très prochainement les élus du Grand Site et des Iles afin qu’ils adoptent une position commune sur un éloignement de plus de 50 km des côtes pour l’implantation des deux parcs industriels d’éoliennes flottantes entre Belle-Ile, Groix et la Presqu’île de Quiberon.
Nota Bene :
Ce jour, 22 avril, M. Bourdon de RTE m’a confirmé que l’hypothèse d’une implantation des éoliennes dans le sud ou dans la pointe la plus à l’ouest de la macro zone présentée par la CNDP lors du premier
débat public ne présentait aucun obstacle d’ordre technique pour RTE, la profondeur dans ces zones restant inférieure à 100 mètres .Le surcoût de chaque kilomètre supplémentaire, lui, est lié à la nature des fonds marins. Le surcoût étant plus important sur de la roche que sur des fonds sableux et également en fonction du type de roche (avec possibilité ou non de trancher la roche pour passer les câbles ou de les recouvrir de cailloux pour l’ensouillage ....etc) Il ne peut donc donner d’ordre de grandeur du surcoût.
Noëlle Bonnetain, le 22 avril 2022
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