La Région a officialisé ce qui se murmurait ces derniers jours en coulisses : l’enveloppe accordée par l’État aux projets de transports en Bretagne passe de 189 à 233 millions.
Les discussions sont toujours en cours autour du financement des infrastructures portuaires et de la réforme des ressources fiscales de la Région. (Claude Prigent/Le Télégramme)
Par Romain Roux
Le 15 septembre 2023 à 11h27
44 millions de plus pour les transports bretons. C’est ce à quoi ont abouti les négociations entre le Conseil régional et le gouvernement autour du volet mobilités du futur Contrat de Plan État-Région (CPER). Ce document, dont la signature est prévue à l’automne, va fixer dans le marbre les participations de chacun aux projets d’infrastructures pour la période 2023-2027.
« Ces crédits supplémentaires permettent notamment un rééquilibrage territorial, une réaffirmation des petites lignes ferroviaires et des améliorations routières », se félicite le Conseil régional dans un communiqué, ce vendredi. En cumulant la participation de chaque échelon - collectivités locales, Région, État -, le montant des investissements avoisine les 680 millions pour les quatre prochaines années.
« Ces crédits supplémentaires permettent notamment un rééquilibrage territorial, une réaffirmation des petites lignes ferroviaires et des améliorations routières », se félicite le Conseil régional dans un communiqué, ce vendredi. En cumulant la participation de chaque échelon - collectivités locales, Région, État -, le montant des investissements avoisine les 680 millions pour les quatre prochaines années.
Autre sujet épineux : la réforme du modèle financement de la Région, qui réclame des recettes fiscales supplémentaires pour rendre possible « le choc de l’offre ferroviaire » à horizon 2040, avec une forte augmentation de la fréquence des trains sur tout le territoire. Ce dernier passera nécessairement par une hausse des coûts d’exploitations annuels, à la charge du Conseil régional. Impossible d’y faire face dans l’état actuel de ses ressources, estime l’institution. Sur ces différents points, les discussions se poursuivent. « L’objectif partagé est d’aboutir à un accord dans les prochaines semaines. »
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